Pour mener ses projets à bien, Genève a besoin de miser sur le dialogue et la concertation. Cela vaut aussi bien pour le domaine de l’aménagement, des finances ou de la culture. C’est comme cela que j’ai toujours considéré mon engagement politique.

Cette initiative constitutionnelle a le mérite de permettre un arrêt sur image de manière à faire le bilan du chemin parcouru depuis la signature, en 2013, de la déclaration conjointe du canton et de la Ville de Genève concernant la mise en œuvre de la loi cantonale sur la culture.

Elle doit également permettre une discussion ouverte avec l’ensemble des acteurs culturels et une mise à plat des problèmes rencontrés dans le cadre de la répartition des tâches. C’est notamment vrai s’agissant de la nécessité de renforcer le rôle du canton comme coordinateur de manière à éviter une politique culturelle désordonnée et pilotée de manière très (trop) décentralisée. Le partage des tâches, qui vise à clarifier les compétences respectives du canton et des communes, doit s’accompagner d’une vision globale et stratégique de la politique culturelle. J’adhère donc pleinement à la nécessité de renforcer le rôle de coordinateur du canton de manière à développer une poli-tique culturelle cohérente sur l’ensemble du territoire qui permette de faire rayonner Genève et ses artistes.